12/04/2010
Place à l'action
On s'est beaucoup interrogé ici sur la place du métier dans l'entreprise et le rôle que joue le communicant dans la stratégie. Si l'on devait s'amuser à en faire une synthèse rapide, nous pourrions dire que le communicant a un rôle essentiel mais qu'il peut occuper une place subalterne dans l'organisation ou dans l'organigramme de la société ; que sans communication, une entreprise n'existe pas mais qu'avec la com' , elle prend des risques d'image qui deviennent de plus en plus complexe à analyser ; que lorsque la volonté est là (celle du décideur), il n'y a pas toujours les moyens qui vont avec et que la situation inverse est rare ; que la communication interne, longtemps parent pauvre dans la famille des communicants laissé à d'autres (notamment les professionnels des ressources humaines) devient l'enjeu central de toute organisation économique publique ou privée. Il existe encore des entreprises sans communicant (la majorité). On confond encore trop souvent coup de com avec coup de bluff. Le potentiel des marques est sous-utilisé. Le métier change : les annonceurs se préoccupent de plus en plus de problématique d'agences. Les agences se préoccupent de plus en plus d'organisation et de management de projet au sein des entreprises. Les réseaux s'organisent, vivent et meurent à grande allure. Il faut toujours un coup d'avance sinon "on est mort". La crise que rencontre la presse n'est pas prête de s'arrêter. Les communicants de demain seront médias et créateur de contenus. Le 360° est une invention millénaire (...). Je crois que l'un des nouveaux enjeux est le rapport de la communication et de l'argent. Quand pourrons-nous parler budget, traçabilité, rapport trimestriel, REX sans apparaître comme des ingénieurs de la communication ? C'est une question vitale pour le métier : on n'est pas une source de dépenses. Nous sommes des pôles de profit d'image et de notoriété. Ce qui pose le problème : combien vaut ma marque ???