21/09/2009

Story telling, refondation, barbarisme

Dans le journal la Tribune du jour, je lis un article, interview de deux experts, qui a pour titre "Renforcer les contrôles sur la sphère financière". Les deux hommes sont pris en photo : souriants, décontractés, "l'air détaché". Aucun des deux n'a, semble-t-il, eu besoin de faire appel à un communicant pour le conseiller. Première erreur.
Mais ce n'est pas tellement ces photos décalées ou le titre -plat- qui m'attire. C'est le fond de l'article, l'histoire que nous lisons et les mots employés. Je résume : "en pleine crise, au bout d'un an de soubresauts, la communauté financière nous invite à des jours meilleurs. Nous sommes tous responsables de ce qui est arrivé. Ce n'est pas le capitalisme qu'il faut refonder, c'est le dialogue social." Comme nous sommes tous influenceurs (voir post précédent), et que le job c'est de ressentir les attentes de nos publics (les citoyens consommateurs), je vous propose que nous effacions le verbe "refonder" de nos communications.