07/03/2011

La griffe bretonne

La Région Bretagne est la première à tirer et à lancer une politique de marque régionale. L'Alsace aussi est en train de réflèchir à une nouvelle communication basée sur la marque.
La marque envahit ainsi tous les esprits, même républicains. Les professionnels de la politique y voit, comme les décideurs de nos entreprises, le moyen idéal de fédérer des initiatives de communication, de rendre cohérent un ensemble d'informations en provenance de sources de plus en plus variées et visant des publics qui vivent leur statut de citoyens-consommateurs en communauté (quand ce n'est pas en tribut) et sans doute le moyen de "manager la communication".
Pour les communicants, ce n'est pas une mauvaise nouvelle mais cette tendance doit nous faire réflèchir sur le métier, ses pratiques et les compétences qu'il faut désormais cultiver à la tête ou au sein des services de communication.
La segmentation du métier : attaché de presse, responsable événementiel, chargé d'éditions ON ou OFF, webmaster, responsable de communication coroporate ou financière, chef de pub...nous a rendu spécialistes au détriment parfois d'une vision plus globale, à 360°, de la palette de communication qui s'offrait à nous.
La marque nous oblige à une remise en cause car elle est la spécialité des constructeurs d'image, qui doivent jouer aussi avec le design, la coordination, le cobranding, la stratégie médias. Elle nécessite la mise en place de plateformes (HUBS DE COMMUNICATION), d'un respect de la transversalité et plus seulement de la hiérarchie, d'une transmission accélérée de l'information et des données disponibles dans l'entreprise, d'une coordination plus ressérée avec les services commerciaux, marketing et ressources humaines, d'une nouvelle attitude aussi dans la gestion des contacts avec le décideur final. Une révolution fondamentale.