28/02/2011

Pas grand chose de neuf sous le ciel de la com' en cet hiver mi-rude, mi-doux.

J'ai l'impression qu'avec la crise et la complexité croissante de nos organisations -mais aussi qu'avec notre peu d'entrain et toutes nos hésitations de ce début de siècle- nous sommes devenus plus spectateurs qu'acteurs. Le monde nous échappe, et avec lui, les certitudes publicitaires, les anciens repères, les capacités de ré-assurances. Pour vivre heureux vivons cachés et laissons se planter nos concurrents. Les crises d'image sont tellement ravageuses. Elles n'épargnent plus personne et plus aucun produit (la voiture et l'espionnage, la bouffe rapide et la mort subite) : compter sur un faux pas de son adversaire sans se préoccuper de sa marque et de la qualité de ses produits, n'est ce pas là synonyme, si ce n'est de paresse, d'une prise de risque insensée, d'une communication baclée et d'un cynisme des affaires qui sans aucun doute se retournera contre nous ?