16/10/2010
Mais pour qui se prend le directeur de la marque ?
Ce matin, était-ce un rêve ?... je me suis levé en étant persuadé que j'étais un superhéros de la marque, le Spiderman du concept (pour attirer les bonnes idées dans ma toile), le Serval de la stratégie de com' (pour les coups de griffes), Flash Gordon (celui qui tire le premier a gagné, adage du métier de la communication). Et puis, petit à petit, cette pensée disparaissant, je recouvrais mes esprits. Plutôt artisan de la marque. Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles. C'est ma réalité. J'ai quand même envie de réinventer le mythe, régénérer mes pratiques, retrouver le gout sucré du rêve et du paradis des idées, tout ce qui m'avait donné envie à 20 ans de faire ce métier. Alors c'est vrai, il y a la crise, les risques médiatiques, les process, les égos à gérer (à quand un Master de gestion d'égo à Science Po ???), les communiqués à réécrire, les réunions à monter, les appels d'offre à lancer (de la kryptonite, tout ça !), la marque à défendre encore et encore. La puissance de notre métier réside dans cette transformation possible du réel pour le rendre plus acceptable, pour rapprocher les entreprises de ses clients, pour créer des liens entre les marques en solidarité. Pas Superman, professionnel c'est tout.