Du plomb dans le DD

Il y a deux ans déjà, je me demandais ici si l'image du développement durable serait...durable, notamment pour nos stratégies de communication et la valeur de la marque. Le Grenelle est passé par là, on a atteint des paroxysmes (toutes les indutries sont subitement devenues durables, le pétrole et le nucléaire en première ligne), puis on a parlé de "taxes" (sur le CO2, les voitures polluantes, les maisons qui gaspillent l'énergie), on a demandé aux pipoles ce qu'il faisait pour le développement durable (se brosser les dents en laissant le robinet fermé étant la caractéristique fondamentale du pipole responsable). Aujourd'hui, la crise financière est passé par là, les entreprises se sont à nouveau recroquevillées sur leur marché, ont taillé dans les budgets com', changé leurs dircoms (voir post précédent...). BING. Retour au siècle dernier. La révolution internet a tout changé, sauf l'essentiel : la capacité à coopérer, la volonté d'innover, la nécessité de la prise de risque, l'effort collectif, le respect du savoir-faire...Alors que la crise financière a fini de nous éloigner des élites et des experts, le spectacle médiatique nous rejoue une pièce entre théatre antique et comédie burlesque. La crise rend la société pathétique. A vos idées, citoyens du monde !