Elles existent et c'est déjà ça, vous me direz.
Comment représenter un métier, une profession dont le domaine principal est la gestion de l'irrationnel ? Comment prendre position alors que les techniques évoluent, les publics changent deviennent des réseaux prescripteurs, des sources d'infos pour les journalistes, qui eux aussi changent, valorisent les images que l'on peut voir et revoir en boucle (la TV de rattrapage c'est aussi la crise médiatiques qui perdure).
J'aurais bien une ou deux idées la dessus : partir des fondamentaux du métier, moins de sociologie de la com' et plus de retours d'expériences sur des performances d'image et de présentations de success story, utiliser les réseaux sociaux pour rester connecter (c'est un comble que nous devons nous réunir une fois par an dans un palais des congrès...), former les décideurs à la com'. Il y a un contrat d'éthique à mettre en place et pourquoi pas une carte professionnelle ? Il faut qu'on se pose la question de l'influence que nous souhaitons avoir dans la société, sur notre métier ou sur d'autres thèmes. Jusqu'où pouvons-nous aller dans les idées ? Est-ce aux communicants de s'occuper de démocratie ? Enfin, la pédagogie de la com' qui manque cruellement, qui rend le métier attachant et lourd parfois dans l'entreprise. Pour terminer ce post, quelle que soit l'association, elle devra se poser la question de la place à accorder au grand public dans ses travaux, aux premiers clients de la com' que sont nos concitoyens, ces citoyens-consommateurs sans qui nos marques ne seraient que des graphes sans signification et sans rêve.