07/04/2011

(Don't be) LOST IN COMMUNICATION

Encore un nouvel article, et un nouveau livre (en cliquant sur le titre du post) sur nos entreprises et le désarroi des salariés français face à la complexification de nos organisations, aux manques de décisions, aux "burn-out" de plus en plus fréquents, ou au manque de tâches, de reconnaissance, d'anticipation, de proximité du manageur...
Dans nos sociétés dites avancées, on a parfois l'impression que c'est la vie en entreprise qui recule, et avec elle, les projections que l'on se fait d'une carrière, de la possibilité de transmettre un savoir-faire et plus simplement de son U-TI-LI-TE au boulot. Bien sûr, il y a toujours pire ailleurs, mais cela ne suffit pas ou plus aujourd'hui : nos entreprises sont décidemment un cran en arrière par rapport à la société de communication qui se construit à grands pas depuis l'avénement du net. Alors, vous me direz, il y a la crise (ou les crises) comme élément perturbateur, comme une excuse au non-changement (je parle du changement réel, anticipé et validé collectivement avec pour objectif Le projet d'entreprise et non pas des évolutions incéssantes d'organisation, de titres, de process qui sont autant de faux changements, mais qui, si j'ose dire, occupent bien le temps). Depuis mon entrée dans la vie professionnelle, il y a toujours eu des crises. Et nous savons bien que cet état de fait devient le quotidien de la planète économique et qu'il faut dans la crise, trouver de nouvelles solutions (d'embauches notamment).
Les salariés sont perdus dans leur entreprise. Les communicants ont donc un rôle essentiel à jouer. Mais attention, sans se fourvoyer. C'est d'abord vers les décideurs que nous devons nous tourner, courageusement et intelligemment, pour leur faire saisir les nouvelles exigences de communication à prendre en compte pour réussir tous les développements de l'entreprise. Une mission compliquée, risquée mais qui valorise vraiment notre métier. Il en a besoin.