31/01/2011

Le problème de nos entreprises (petites ou grandes)

C'est qu'elles sont devenues extrèmement complexes : à l'interne comme dans leur éco-système. A l'interne d'abord, la motivation du personnel n'est plus aussi simple à obtenir. Quand on quitte chaque soir son entreprise, c'est pour rejoindre la vraie vie (de famille, avec les amis, devant les écrans). Il n'y a pas ou plus de sentiment d'appartenance à 100%. La crise de représentation (des experts, des décideurs, des élites...) touche de plein fouet le rapport que nous entretenons à l'autorité. Ce n'est pas ou plus seulement le "petit chef" qui fait défaut : le salarié critique la gouvernance et l'organisation de son travail personnel ou collectif.
Cela rend le métier de responsable de la communication interne d'autant plus passionnant. Il doit devenir très vite l'un des plus proches conseillers de la direction pour orienter et mettre en oeuvre une information "exclusive" utile pour se projeter dans l'avenir et promouvoir un changement voulu (pas subi / j'insiste).
Un avenir qui s'écrit à l'externe de moins en moins clairement. Les marchés évoluant très vite, les marques ont des durées de vue moins longues, et les produits et services doivent s'auto-générer rapidement au risque de voir son offre s'essoufler auprès des clients.
Parlons-en. Ils sont de plus en plus exigeants et s'ils souhaitent avant tout être bien informés et se retrouver ensemble, ils veulent pouvoir continuer à REVER.
On en revient toujours aux fondamentaux du métier : mettre en scène l'information et montrer combien toutes les parties prenantes nous tiennent à coeur, combien chaque personne de son réseau est unique. Un art difficile.