C'est dans la presse, au coeur des réseaux sociaux, c'est dans nos conversations sur le métier : la communication est en crise. Il nous faut un second souffle, voir un troisième... Le métier est décrié et sa place dans l'entreprise sans cesse remise en cause. Les décideurs changent de Dircoms comme de chemises. Les plus grands annonceurs de la planète sont les plus mauvais gestionnaires des crises médiatiques. Ils n'ont rien appris.
La question qui tue : à qui la faute ? Selon les uns, à la société bling-bling qui a oublié le fond au profit de la forme (et du non-risque) ; à la pub/argent qui ne s'est pas remise en cause et qui n'a pas remis en cause ses idées jugées vaines ; selon les autres : la faute aux mélanges des genres non contrôlées (on est journaliste un jour, puis communicant, puis directeur de cabinet, puis directeur de la com'interne...) et à notre incapacité à affirmer des process rationnels auprès du décideur.
STOOPPP ! N'en jetez plus.
Tout d'abord : du calme les amis. C'est nécessaire. Ensuite, revenons aux fondamentaux : tout n'est pas de la com'. Il y a des bonnes et des mauvaises stratégies politiques, économiques, commerciales qui utilisent la communication. Il y a des bons et des mauvais produits. Il y a des publics difficiles et des clients exigeants.
Quel est donc ntre vrai problème ? Le véritable enjeu du métier ?
C'est celui de se rappeler ses origines, les précurseurs, les grandes campagnes, les réussites et les échecs. Comprendre les évolutions du métier, c'est les partager et réussir à se projeter dans l'avenir d'une société de crises qui veut continuer à...REVER.
Pour moi, le vrai problème du métier, c'est qu'on ne sait pas ou que l'on n'ose pas aujourd'hui le raconter.
Le métier de la communication a besoin de sa propre success story.
Pour retrouver notre allant, il faut partager ensemble un nouveau discours sur la communication. Une belle histoire de com'.