12/11/2010

Communiquer avec la génération Y et pour elle

Les jeunes embauchés (ceux qui ne sont pas à Pôle emploi ou qui réussissent à trouver un job) ne ressemblent en rien aux jeunes embauchés d'il y a 10 ans à peine. Leur rapport à l'entreprise n'est pas similaire à celui que nous pouvions avoir au début de nos carrières, à 25 ou 26 ans. Je me souviens que faire de la com' était mon principal objectif, bien avant de savoir pour qui et combien j'allais gagner (...). La génération Y née avec Internet a les défauts de ses qualités. Ouverte, elle se referme sur des réseaux privilégiés, exclusifs. Innovante, elle attend trop les feux verts de décideurs, bien décidés à ne rien lacher pour préserver leurs acquis. Consommatrice de marques en tout genre, elle a du mal à se projeter dans l'entreprise et vit pour le temps hors travail. Avec elle, la valeur travail passe en second plan par rapport aux autres valeurs qu'elle défend : dialogues, échanges, révoltes, culte du résultat, image, positionnement et re-image...Pas sûr que l'égalité fasse partie de ses revendications. Ce serait plutôt Liberté, Fraternité, Accès (aux mobiles, aux transports, aux voyages, aux découvertes, à l'Autre...). Comment la gouvernance de l'entreprise peut prendre en considération des salariés qui n'ont pas de repères pré-établis, qui sont prêts à tout et surtout à gagner plus, en dehors des convenances et des postures traditionnelles ? That's the question.
Et je ne vous parle pas (encore !) des stratégies de communication interne et externe à remettre en plat pour cette communauté qu'il nous faudra bien manager.