25/08/2010

Faire toujours plus (de communication) avec moins (de budget)

C'est la terrible équation à résoudre par les communicants dans de très nombreux secteurs publics ou privés : les restrictions budgétaires programmées au début de l'année commencent à faire sentir leurs effets sur les épaules des équipes qui vont devoir réorganiser leurs différents plans d'actions en fonction de cet impératif. Pour celles qui auront la chance de pouvoir continuer à communiquer au dernier trimestre de l'année !
Au même moment, les besoins en com' n'ont jamais été aussi grands que dans cette vraie-fausse sortie de crise qui perdure. Nos marques, nos organisations, nos produits et services ont besoin d'être mieux identifiés, mieux défendus, choisis et aimés par des citoyens-clients difficiles, qui agissent en communauté, qui se retrouvent sur une envie mais qui peuvent aussi se détourner très vite d'une offre (le syndrome flashmob appliqué au comportement d'achat). Il faut dire aussi que la crise n'épargne personne ; que si on parle de "niches fiscales", on se terre plus souvent dans cette période d'incertitudes. Les communicants sont sur un navire qui tangue, au coeur de la bourrasque, aux cotés des décideurs et les premiers à tomber dans la mer (...).
Le métier n'a jamais été aussi compliqué à mettre en oeuvre. Les remous vont continuer à toucher la publicité, les relations presse, les éditions, les parrainages. Une remise en cause des outils traditionnels est véritablement en route (sans que nous y soyons nous mêmes préparés). Mais il y aura toujours des opportunités (sur le web, à travers un nouveau lien à inventer avec les communautés, à partir des réseaux sociaux et des technologies de l'innovation...). Nous devrons non seulement savoir les saisir au bond, mais choisir les moins dispendieuses. Un job en or, je vous le dis.