Bonne question, spindoctor, merci de la poser parce qu'elle connait -cette marque que l'on adore et déteste parfois- actuellement des hauts et des bas. Et ces derniers sont plus visibles, plus pregnants, plus forts, plus médiatiques : l'heure n'est plus à la diversité mais à la disparité ; le mot "respect" n'est pas traduisible en langage sms ; la génération 68 s'accroche ; les repères ont explosé (les anciens repères) et de nouveaux sont apparus (par exemple, il est naturel que le noyau familial se recompose et corresponde plus aux envies, aux besoins ressentis de liberté, à tout prix) ; la société se sécurise ; l'industrie disparait ; les nouveaux métiers des réseaux, du contenu comme du contenant, ont fait leur trou ; les enfants deviennent des ados à 11 ans ; le temps s'accélère malgré tous ceux que cela fait frémir, qui sont contre, pour la lenteur, contre un progrès dévastateur, pour un arrêt sur image. On confondu "franc" et "euro", profité des 35 heures et du système de soin, changé de bord, voté comme on achète un produit, bousculé les valeurs de droite et de gauche, mis les marques en avant, vécu de grands moments (98) et des plus petits (2002, 2008, maintenant) ...je parle de foot...
Cette marque historique, libertaire, régionale et forcément parisienne, vit des transitions et poursuit son chemin comme une vieille nation, sur un continent ancien. Alors, innovons, créons, ayons des idées de rapprochement, de débats, d'ouvertures, autour de la notion fondamentale du service à l'Autre. Si la marque France devient une marque de services, alors on aura réussi notre plan de com' commun.