Participer : il en restera (toujours ?) quelque chose.

L'année 2010 s'approche à grands pas, quelques heures encore d'attente avant le grand rush de minuit et le milliard de sms prévus d'être envoyés en France à ce moment là (!), et mon petit doigt de frenchspindoctor me dit que 2010 sera une année PAR-TI-CI-PA-TIVE ! Nos marques, nos produits, nos services : tout cela va entrer dans l'univers de l'interaction, de l'intégration transversale, du débat, de l'échange innovant. Le citoyen-consommateur inaugure l'ère de la démocratie participative, et plus rien ne devrait être comme avant. "Devrait" car à ce sujet, beaucoup d'incertitudes planent encore : est-ce un phénomène de mode, le besoin des entreprises de rattraper leur retard sur la société civile désormais organisée en communautés interactives, la volonté de rapprocher les marques de leurs clients sans qui elles n'existent pas ? Ou simplement la dernière trouvaille de marketeurs en mal d'idées neuves ? Qui vivra verra dit-on. Il n'empêche que pour notre métier, les révolutions technologiques et économiques en marche doivent être prises en compte dans nos nouvelles stratégies de communication et dans nos propositions créatives (et combatives). Dans cet univers sans ancien repère, les décideurs sont de plus en plus sur la ligne "risque zéro", et je crains que faute de confiance, les décisions prises se fassent au détriment de la communication ! "Paradoxal paradoxe", quel métier !