15/11/2008

Right man (or woman) at the right place

Si vous n'aimez pas aller trop au fond des choses, sans être superficiel(le), et que vous êtes très organisé(e) dans ce qui peut apparaître, pour un regard extérieur, comme une véritable débauche d'énergie, si la multiplicité des tâches ne vous effraie pas (prendre des notes ou des corrections, appeler au téléphone, envoyer 25 messages, passer d'une réunion à une autre, changer un titre...), tout ceci au même moment, alors sans aucun doute, vous êtes fait(e)...pour le métier d'attaché(e) de presse. Si vous êtes pugnace et que votre carnet déborde d'adresses de journalistes, de rédacteurs en chef et d'éditorialistes, alors vous êtes un ou une TRES BON(NE) ATTACHE(E) DE PRESSE, reconnu(e) par la profession, vos pairs, les décideurs. Voilà un métier de communicant qui nécessite des qualités spécifiques : il faut aimer rédiger (un peu tout de même), avoir le sourire 24h/24h (ça s'entend au téléphone), passer d'un état euphorique à un calme olympien (devant votre Président, il faut (r)assurer). Il faut savoir manager (une équipe ou une agence spécialisée), s'intéresser aux autres comunicants (ceux qui organisent l'événément au cours duquel vous vous chargez des médias), trouver l'opportunité, la fenêtre de tir pour la mise en relation de l'émetteur avec le journaliste.

Les attachés de presse de demain vont devenir des attachés multi-médias, jouant de la diversité et des complémentarité des écrans, cherchant la redondance et l'enrichissement de l'information multi-canale. Ils seront sur le net et dans le réel. Comme il y a dans chaque communicant un peu d'attaché de presse (nous avons tous dans nos fonctions, à entrer en contact avec la presse) : ils seront capables de gérer des échanges vifs au sein des équipes (le débat entre le spécialite et le généraliste). Il y a dans le choix du métier la prise en compte de son potentiel et de ses compétences. Avant de vous lancer dans une spécialisation, n'oubliez pas : nous sommes des artisans de l'image et chaque jour nous devons remettre sur l'établi la médiargile à partir de laquelle se construisent l'identité du produit et celle de l'entreprise. Total : on ne deviendra plus attaché de presse par hasard.

Si beaucoup de choses nous rapprochent entre communicants, nous avons nos différences : j'aime par dessus tout l'idée et la vendre, la conceptualisation de l'événement, la strat, le conseil, d'autres préfèrent vivre l'image autrement, voir le résultat, se charger de l'envers du décor, de l'organisation et des mille actions menées dans les coulisses. Nos différences, dans nos cursus et nos expériences sont réelles ; notre créativité, notre psychologie et notre sens politique sont plus ou moins affirmés. Nous travaillons dans l'ombre et nous faisons tous un métier "au service" (du décideur, du technicien, du public, de la marque...). Il y a une chose qui lie tout cela : on ne fait pas ce métier sans évoluer soi-même.