C'est simple et complexe à la fois : l'annonceur se préoccupe de plus en plus de sa marque, de la publicité et de la créativité, intégrant même des démarches qui vont au delà du brief et cherchant ses solutions créatives ; de l'autre côté, la complexité des organisations, la communication interne et les politiques de changement font désormais partie de l'offre des agences de publicité.
La communication grandit, devient adulte en même temps que les clients -nous, vous, nos enfants, nos parents- deviennent de plus en plus exigeants en matière d'information, de plus en plus méfiants en matière de promesses produit, de plus en plus normatifs et révolutionnaires à la fois.
Le métier de DIRCOM a radicalement changé : les seigneurs de la com' ont laissé la place à une génération qui n'a fait que de la com' (et pas de marketing, et pas de commercial, et pas de politique, et pas de journalisme...). Mais au même moment, le sujet s'est banalisé et tout le monde fait de la com' au sein de son entreprise.
La marque peut et doit se servir de cette nouvelle donne de la communication d'entreprise et affirmer sa puissance, son pouvoir d'attraction. Vous voulez que votre marque soit la plus en proximité de ses publics ? Développer son attractivité. Comment ? En développant la créativité, la prise de risque et la maîtrise des dangers médiatiques. Finalement, les bases de mon métier n'ont pas changé et ce qui m'avait donné une folle envie de l'exercer reste toujours d'actualité : c'est l'idée qui fera la bonne communication, c'est le risque pris qui fera de votre marque une "marque réelle", c'est l'écoute qui fera de vous, le meilleur des communicants.