C'est le principal stress à gérer et ma principale exigence en tant que manageur de projet de communication...et de communicants. Souvent, il m'est arrivé d'interpeller l'un ou l'une de mes collaborateurs (trices) pour leur faire partager cette vision du métier et du besoin de bien coordonner ensemble en amont avant d'engager une action. "Mieux vaut dire une connerie entre nous que de la faire" car on peut à plusieurs se contredire, réflèchir et échanger...alors que quand le coup de com' est parti, il est bel et bien...parti. Je sais dans ce post il y a beauoup de "..." mais je sais aussi que mes lecteurs les plus assidus sont au fait de ce genre de pratique. Certains ont tellement pris de coups sur la tête dans leur vie de communicants qu'ils hésitent aujourd'hui, et que nous sommes nombreux dans la profession à tirer les parapluies, quand ce ne sont pas les ombrelles ou les parasols...COMBIEN DE DIRCOMS VIVENT-ILS AVEC LA PEUR AU VENTRE ?
Le métier de la com' est un métier à risque : l'image étant au coeur de notre savoir-faire, il ne faut ni l'écorner, ni la changer pour la changer. Un spindoctor prendra soin de bien anticiper mais surtout de déterminer les risques qu'il doit faire prendre à son organisation ou à son décideur. Ces risques doivent être mesurables (sur une Echelle des Risques Médiatiques -j'en ai déjà parlé et vous pouvez retrouver facilement mes anciens posts sur ce sujet) et nous devons en parler au décideur, à celui qui va faire le choix de communication. Pour emporter sa décision.