Nous sommes plutôt restés dans une cuisine ostentatoire, dans la transmission d'un message sans épice parce qu'il faut à tout prix parler au plus grand nombre au même moment (...).
Les relations avec la presse reste ainsi la principale obsession des élus.
Passer à la grande messe du 20h est perçu comme la consécration en matière de communication politique.
Rien ne s'organise autour de la constrution d'une image de confiance ou de la maîtrise des risques médiatiques. N'avez-vous pas l'impression que le pot au feu politique que l'on nous sert chaque jour sent un petit peu le réchauffé...? Refaire le coup du préau d'école au siècle de la com' a comme un goût de ringardise, car au delà de l'effondrement de nos représentations classiques, au delà de la crise des experts et de nos élites, au delà de la crise économique, les citoyens ressentent le manque d'imagination des politiques ; manque d'imagination qui est à la racine de tous nos rejets. La politique en France ne sait décidemment pas communiquer avec toutes ses communautés.