05/11/2009

Twitter ne m'a pas tuer.

On en parle de plus en plus pour nos entreprises, nos marques et nos décideurs : l'avenir s'écrira en 140 caractères, pas plus, et il sera forcément sur Twitter, le réseau de micro-blogging qui monte, qui monte...(un peu partout sauf en France où la progression est moins rapide). Je lisais dans l'excellent Figaro du jour (prononcez "excellent" comme Coluche dans UN FAUX si vous voulez), l'histoire de Stephen FRY acteur, animateur de jeux TV et véritable idole chez nos amis anglais, qui suite à une remarque désobligeante ("c'est un peu ennuyeux tes twitts") décide de quitter Twitter. Mais la crise ne fait que débuter. Ses 900 000 followers (les fans qui le suivent heure par heure) pétionnent, manifestent sur le web, protestent dans les journaux offline pour le retour de leur idole...Bref, la révolution est en cours à tel point que la star est obligée de revenir sur sa décision, comme pris au piège de ses propres twitts. Fin de l'histoire.
Pour les entreprises, publiques ou privées, TWITTER est LE nouveau terrain d'expressions et d'échanges, où s'exerce une pression très forte de l'instant présent. Il faut donc prévoir pour vos marques des "sas de décompression" et une stratégie à long terme. A quels nouveaux risques vais-je exposer mon entreprise et son identité en m'aventurant sur Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux ? (vs les risques de ne pas y être ou de laisser les Autres parler de soi...). Mesurer les dangers et discerner les opportunités de com' : le métier lui ne change pas.