25/10/2009

Aider les décideurs à faire des choix de communication, en qualité

Alors que les médias se croisent, se multipliant sur la toile et sur tous les écrans, les décideurs sont de plus en plus poussés à se protéger, à ne pas prendre de risques inutiles et à remettre à plus tard des décisions qui, si elles étaient mal interprêtées dans un contexte de crises médiatiques, pourraient avoir des conséquences néfastes sur leur image, celle de l'entreprise et de son business.
Le job des communicants est d'autant plus difficile aujourd'hui que nos cibles ont su évoluer, que le public a grandi et que, même s'il aime toujours rêver, il est devenu un public d'experts en stratégie politique, commerciale, publicitaire...
Parenthèse ouverte : c'est d'ailleurs une revanche, tant les experts techniques, les scientifiques, les sachants, les politiques et les journalistes ont été -depuis 10 voire 20 ans- décrédibilisés. Parenthèse fermée.
Le public s'accroche à d'autres avis : LES SIENS ! Ceux de consommateurs, de bloggeurs, d'individus ou de groupes ayant expérimenté tel produit ou tel service (de la voiture au motel en Californie...). Notre public a toujours autant besoin de conseils. Il les recherche donc, au point de créer de nouvelles fractures, entre ceux ayant accès à l'info et sachant où la trouver, et ceux qui passent tout simplement à côté.
Face à cette situation où tout a changé mais où la com' joue un rôle stratégique dans nos organisations sociales ou économiques, nous avons un devoir qui dépasse la limite de notre mission (vendre une idée, un concept, une marque ; manager des projets et des hommes ; réussir la mise en oeuvre d'actions au bénéfice de la notoriété et de l'image de nos entreprises).
Notre devoir consiste à offrir aux décideurs des repères de "qualité" (comme on peut parler d'information de qualité, il faut parler de communication de qualité).
Cette révolution (plus de process, moins de directives), est nécessaire pour continuer à dénicher les pépites d'image, les angles d'attaque et les trous de souris des opportunités médiatiques.
Trois niveaux principaux : l'effet sur mon produit ou mon service, l'image de marque, la gestion des risques médiatiques. Le communicant présentera ses alternatives d'action et décrira les attendus de la com' sur ces trois niveaux.
Avec de la volonté et beaucoup de pédagogie, en sachant parfois dire non, le professionnel de la com' peut faire gagner au métier les lettres de qualité qui lui faut encore défaut.