17/08/2009

Ce que nous prépare la rentrée.

Bronzez chers amis du Siècle de com' ; encore quelques jours d'insouciance (si ce n'est le terrible quotidien à affronter du choix des menus et de la couleur du maillot de bain). La rentrée médiatique se prépare derrière une actualité toute aoutienne faite de canicule, de faits divers sanglants et de prise d'otage, mais aussi de "travail le dimanche", du retour gagnant du Juste Prix sur la Une et des rebonds du CAC 40. Que nous prépare-t-elle vraiment ? (en posant la question, je me rends compte que "la rentrée" nous échappe, un peu comme si, à quelques jours de sa survenue, nous étions dans l'incertain et que se préparait un mélange de dangers et d'opportunités dans le grand chaudron des risques de notre société.). Revue des possibles vedettes : la grippe, bien sûr, star de l'automne 2009, et avec elles, les annonces des mesures qui seront décidées dans le cas d'une pandémie sans parler des critiques, des manques de masques ou des vacances obligatoires attendues à organiser ; le point sur les chiffres du chômage qui risquent de décevoir ceux qui croient en une sortie de crise prématurée et vont lancer véritablement la bataille politique des Régionales de mars 2010 ; les premiers effets mesurés de la baisse de la TVA dans la restauration et le grand coup d'épée dans l'eau de la consommation ; les annonces des résultats financiers des entreprises avec son lot de victimes (TOTAL) et de gagnants. Il faudra suivre aussi les résultats des enquêtes sur les accidents d'avion survenus avant l'été, le lancement de la nouvelle formule du Figaro, les nouveaux spectacles et ceux recyclés (la Cage aux Folles). Bref, nous n'allons pas nous ennuyer. Mais ce temps présent -qui est celui de nos marques- manquent tout de même d'un peu de réflexion et de profondeur, pour nous permettre de nous projeter plus en avant. Nous vivons dans une société multipolaires, forcément classique et conservatrice, mais aussi communautaire, pipolisée et électronique, où chacun de ses membres est lié aux autres par l'échange spontané de coups de coeur ou de coups de gueule. Dans cette société, il y a toujours une place pour la liberté d'actions. En attendant la rentrée, n'est-ce pas cela qui nous ferait un peu flipper ?