06/06/2009

Post à ma mère (pour sa fête)

Même si ceci est loin des préoccupations quasi quotidiennes de ce blog : faire le point sur le métier de la communication en entreprise, raconter l'histoire d'un communicant qui se bat pour que son métier soit mieux reconnu et mieux positionner, donner des exemples de démarches à suivre (ou pas) pour ceux et celles qui se voient bien dans la peau d'un futur DIRCOM...,il faut dire qu'un blog, même lorsqu'il est "métier", se construit dans l'actualité et que l'actualité cette semaine, vous avez pu vous en rendre compte, est à une grande affaire : la FETE DES MERES.
Si je suis fils de com', ayant fait partie de la première promo d'une grande école de la communication fondée par par un non-moins grand publicitaire français, ayant démarré dans la publicité politique (alors qu'on osait à peine prononcer l'association de ces deux termes comme s'il y avait quelque chose d'indécent à parler "d'offres politiques" et donc de choix), ayant continué mon chemin en collectivité puis en entreprise au profit de grands et petits projets et de la marque, si je suis donc fils de com', je n'en suis pas moins le fils de ma mère et c'est à elle que s'adresse ce post, qu'elle ne lira pas.
Ma mère n'est pas connectée. Elle est branchée, au courant, se tient au jus, aime la musique, le cinéma, la fête...à 70 ans passés. Mais elle n'est pas connectée sur la toile. Elle ne lira pas ce post (comme d'ailleurs le reste de mon blog) mais elle serait sans doute ravie d'apprendre que son fils (de 40 ans et quelques) a une pensée pour elle et que cette pensée soit retranscrite quelque part, sur un bout de feuillet électronique, au coeur du WWW. Je rassure les mamans : vos fils ne vous oublient pas, même si cela nous arrive (dans notre jeunesse ?) de ne pas prendre très au sérieux cette FETE DES MERES, qui arrive quelques jours avant une autre fête, beaucoup plus importante et qui me touche particulièrement : LA FETE DES PERES. Alors je me dis qu'en prévision du fait que mon père ne risque pas non plus de tomber sur ce blog dans son surfing quotidien (qui n'existe pas), je pourrai soit 1. leur écrire un petit mot et leur envoyer par la poste(c'est tellement rare d'écrire à ses parents). 2. leur faire parvenir des fleurs (bon, ça c'est le minimum, vu par eux comme un maximum, et je peux le faire sur le net). 3. les brancher à l'insu de leur plein gré sur le web, leur offrir (dès l'arrivée tant attendue de la prime annuelle -il faudra que je reparle de "communication" et "salaire"- ça peut faire peur) un superbe ordinateur dernière génération, WIFI, webcam intégré avec écrit "je vous aime" sur la page de démarrage.
PS A ma femme : Chérie, j'ai mobilisé les enfants. On n'a pas oublié. On est prêt. On t'aime. A demain, calins !