Chaque jour, le communicant doit redémontrer l'importance de son rôle, à l'interne comme à l'externe, sa créativité et la qualité anticipatrice de ses propositions, tout en assurant un équilibre savant entre les composantes politiques, techniques, financières et humaines de l'entreprise.
Le communicant est payé non pas pour divertir, à l'instar d'un saltimbanque* (vous avez du être confronté à ce genre de remarques...), mais pour construire une image au profit de la marque, des produits et services de l'entreprise, en proposant au décideur, une prise de risque maitrisée.
*« Partout s'étalait, se répandait, s'ébaudissait le peuple en vacances. C'était une de ces solennités sur lesquelles, pendant un long temps, comptent les saltimbanques, les faiseurs de tours, les montreurs d'animaux et les boutiquiers ambulants, pour compenser les mauvais temps de l'année…Et, m'en retournant, obsédé par cette vision, je cherchai à analyser ma soudaine douleur, et je me dis : je viens de voir l'image du vieil homme de lettres qui a survécu à la génération dont il fut le brillant amuseur; du vieux poète sans amis, sans famille, sans enfants, dégradé par sa misère et par l'ingratitude publique, et dans la baraque de qui le monde oublieux ne veut plus entrer !» (Baudelaire dans le Spleen de Paris ; le Vieux Saltimbanque).