17/08/2011

Il n'y a rien de plus fragile qu'une image, ce qui rend notre métier pas seulement passionnant...

...Mais aussi extrèmement complexe. L'affaire COCO CHANEL* nous rappelle qu'aucune marque n'est à l'abri d'une crise (à noter qu'en quelques mois, après les propos racistes du vieux Guerlain, ce sont deux fleurons de notre industrie de luxe qui sont mis à mal et notre image internationale qui en pâtit...). Cela veut dire pour nous communicants de toujours garder en tête l'importance de notre métier et de toujours chercher à imposer au décideur des choix de communication (et non pas du silence). La maitrise des risques médiatiques est une bonne méthode pour calculer et réduire les risques d'image (vous pouvez retrouver des articles sur ce sujet dans ce blog). Le management de la marque doit intégrer les attaques médiatiques. Restons des sentinelles de la marque (avec un goût pour l'histoire...).
*Une crise d'image, 70 ans après...Dans une nouvelle biographie de la créatrice, parue mardi 16 août aux Etats-Unis, plusieurs documents inédits viennent relancer la thèse de compromissions de la styliste avec le régime nazi.Selon cet ouvrage, intitulée "Au lit avec l'ennemi, la guerre secrète de Coco Chanel", la créatrice, amoureuse d'un officier allemand, aurait été recrutée en 1940 en tant qu’agent du régime nazi. A suivre : les effets du livre sur l'image de marque de l'entreprise, sur le choix des égéries, sur les motivations internes et sur les niveaux de vente des produits Chanel dans les tous prochains mois...