Il y a des jours comme ça...

...où le métier vous donne envie d'hurler. Je suis directeur de marque ? Je me sens plutôt artisan. Chaque jour, je façonne ma médiargile. Je répare les pôts cassés. Je retricote des liens distendus. Je répare une image endommagée, remet des couleurs, sur une palette de plus en plus vaste, sur un établi de plus en plus resseré. Mes clients sont tous des rois. Des ambassadeurs de cette image en construction, des colporteurs de bonnes et de mauvaises nouvelles, des médias, des supports, des hommes et des femmes, sans qui rien n'est décidemment possible et avec qui la vie est si compliquée. Sinécure ? La com a changé depuis l'avénement du net. Pas toutes les habitudes : j'en veux pour preuve le repli sur soi, et les charettes qui suivent, la restriction des budgets communication durant ces derniers 18 mois de crise économique. C'est vrai les banques ne sont pas en super forme, le budget de l'Etat non plus, mais tirer comme cela sur la com' alors que c'est dans les moments difficiles que nous avons toute notre place, c'est étonnament absurde (suivez Total et sa gestion erikastique du conflit actuel qui va se terminer en pugilat médiatique...VOUS PARIEZ UN BARIL DE PETROLE ?).